ce que je peux (extrait du Livre 3) de "Journées gagnées à l'air clair"
" ... Saute ... saute encore ma fantaisie
évitant les contacts grossiers qui déflorent
circulez insectes incertains ... allez chercher ailleurs vos nourritures médiocres
je glisse à l'évite ...
j'ondule à l'harmonie enchanteresse qui me porte et me fait loi
mathématique supérieure ...
glissades et esquives tel un enfant je m'amuse ...
La perfection est de ce monde ... quand on joue à être innocent
Glisse encore ... l'inconscience de moi ... à la douceur dorée du soleil
Quelques vagues mémoires me rappellent leurs vérités éculées et fausses ... qui ont faillies
me perdre
Je prends de la hauteur ... un peu plus haut ... à peine visible mais au-dessus
Je sais maintenant
quelle perfidie nécrophage et aveugle leur sert de vérité et de fonction
J'évite leurs pinces de crustacés maladroits ...
et me ris
Celles-ci claquent dans le vide
que je ris ...
J'ai pris de l'aisance ... à apprendre les choses comment elles sont ...
derrière les "décors imbéciles" préparées à la "trompe couillons" ...
je ne suis ...
claquez ... claquez dans le vide ... pinces mécaniques ... maniées par des instrumentistes pervertis et criminelles ... vous ne m'attraperez pas
J'ai su comme mouettes ou oiseaux au vol long ... acquérir science
Les "vents porteurs" je sais maintenant ...
et les planés savants silhouettés à la demande et à l'obligation soudaine ...
j'en use ...
à votre stupeur et à votre incrédulité
et ... oui ... ça existe des personnages comme ça
mais c'est pas le "courant" ... donc vos "machinations" ne sont pas programmées ...
Grand bien me fasse ...
et grand mal à vous ...
Si vos pinces claquant dans le vide ... se désarticulaient ... dans leur force stupide et incontrôlées
je ne serait pas réparateur
je rirais aux éclat ...
devant vos "ferrailles tordues et vos boulons épars"
je rirais mille fois ...
Encore je dans un peu ... comme ça ... saute "en marelle" ... les carreaux dessinés là ... sur le trottoir
...
Salut soleil ... à demain ...
la paix est avec moi ...
je glisse sur le macadam ... souple ... pour mon "sabot" ou mocassin de Parigot ...
voila ... c'est dur pour moi ... de taper sur les touches ...pas l'âme d'une secrétaire ...
mais ma volonté "farouche" de "loup" me force à sauter tous les obstacles
je "casse" (partir quoi) ...
à plus les petits